"The Honorable Louis L. Stanton, Federal Judge in the United States District Court for the Southern District of New York, has appointed Lee S. Richards of the law firm Richards Kibbe & Orbe LLP receiver over the assets and accounts of Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (“BMIS”) as per the attached order
The Honorable Louis L. Stanton, Federal Judge in the United States District Court for the Southern District of New York, has appointed Lee S. Richards of the law firm Richards Kibbe & Orbe LLP receiver over the assets and accounts of Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (“BMIS”) as per the attached order" (http://www.madoff.com/), peut-on lire sur le site de l'ex-vedette de Wall Street, Bernard L. Madoff. Suis un lien vous envoyant sur la plainte de la SEC (Securities and Exchange Commission) contre Bernard L. Madoff.
C'est donc le nouveau scandale de Wall Street, déjà en pleine tourmente pour arrêter les conséquences de l'incendie de la crise financière sur l'économie réelle.
Là on s'arrête un instant et Madoff lui même sort le chiffre de 50 milliards de dollars. Les petits magiciens de la finance n'ont qu'à bien se tenir.
Pourtant même si à ce jour tout n'est pas encore dévoilé sur les pratiques du financier américain, l'arnaque est classique, «Pour résumer, c’était un système de Ponzi.» pouvait-on lire dans le New York Times. Autrement dit, une «pyramide de Ponzi», du nom de Charles Ponzi, un Italo-Américain qui dans les années 20 a escroqué des dizaines de milliers de personnes à qui il offrait des rendements insoutenables. Du classique vous dit-on..
Et c'est là que l'on s'interroge, comment la SEC (Securities and Exchange Commission) a-t-elle pu passer à côté d'une arnaque aussi classique ? A ce jour nul ne le sait.
L'année 2008 se solde d'ailleurs par de lourds échecs de la régulation de la SEC souvent citée en modèle d'efficacité dans le monde entier.
La SEC n'a pas vu venir la chûte de Bear Stearns, celle de Lehman Brothers dont les marchés financiers se souviendront encore longtemps, et passe à côté de 50 milliards de dollars...
Une nouvelle fois également, il faut se demander pourquoi certains investisseurs sont alllés chez Madoff, qui il est vrai affichait 8 à 12% par an de performance selon les experts. Cette folle course aux rendements "sans risques", garantis, jusqu'à l'accident, n'est-elle pas au fond à la base de toutes ces catastrophes financières ?
2008 est bien l'année de toutes les folies boursières, des folies qui ont entraîné l'économie mondiale vers le fond, au point que la plupart des hypothèses sur les perspectives 2009 des professionnels des marchés financiers tablent avant tout sur la réussite des actions des banques centrales et des Etats pour relancer l'économie mondiale.
Chaque crise devrait amener à des réflexions sur les erreurs à ne pas commettre. Si elles ne sont pas du même ordre, force est de constater qu'il y a huit ans seulement les investisseurs en commettaient de lourdes avec la bulle Internet.
Si l'Histoire se répète, les leçons sont apparemment très vite oubliées, au détriment de la confiance des acteurs économiques et de l'attrait de la Bourse, laissée aux bons soins des magiciens de la finance.
The Honorable Louis L. Stanton, Federal Judge in the United States District Court for the Southern District of New York, has appointed Lee S. Richards of the law firm Richards Kibbe & Orbe LLP receiver over the assets and accounts of Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (“BMIS”) as per the attached order" (http://www.madoff.com/), peut-on lire sur le site de l'ex-vedette de Wall Street, Bernard L. Madoff. Suis un lien vous envoyant sur la plainte de la SEC (Securities and Exchange Commission) contre Bernard L. Madoff.
C'est donc le nouveau scandale de Wall Street, déjà en pleine tourmente pour arrêter les conséquences de l'incendie de la crise financière sur l'économie réelle.
Là on s'arrête un instant et Madoff lui même sort le chiffre de 50 milliards de dollars. Les petits magiciens de la finance n'ont qu'à bien se tenir.
Pourtant même si à ce jour tout n'est pas encore dévoilé sur les pratiques du financier américain, l'arnaque est classique, «Pour résumer, c’était un système de Ponzi.» pouvait-on lire dans le New York Times. Autrement dit, une «pyramide de Ponzi», du nom de Charles Ponzi, un Italo-Américain qui dans les années 20 a escroqué des dizaines de milliers de personnes à qui il offrait des rendements insoutenables. Du classique vous dit-on..
Et c'est là que l'on s'interroge, comment la SEC (Securities and Exchange Commission) a-t-elle pu passer à côté d'une arnaque aussi classique ? A ce jour nul ne le sait.
L'année 2008 se solde d'ailleurs par de lourds échecs de la régulation de la SEC souvent citée en modèle d'efficacité dans le monde entier.
La SEC n'a pas vu venir la chûte de Bear Stearns, celle de Lehman Brothers dont les marchés financiers se souviendront encore longtemps, et passe à côté de 50 milliards de dollars...
Une nouvelle fois également, il faut se demander pourquoi certains investisseurs sont alllés chez Madoff, qui il est vrai affichait 8 à 12% par an de performance selon les experts. Cette folle course aux rendements "sans risques", garantis, jusqu'à l'accident, n'est-elle pas au fond à la base de toutes ces catastrophes financières ?
2008 est bien l'année de toutes les folies boursières, des folies qui ont entraîné l'économie mondiale vers le fond, au point que la plupart des hypothèses sur les perspectives 2009 des professionnels des marchés financiers tablent avant tout sur la réussite des actions des banques centrales et des Etats pour relancer l'économie mondiale.
Chaque crise devrait amener à des réflexions sur les erreurs à ne pas commettre. Si elles ne sont pas du même ordre, force est de constater qu'il y a huit ans seulement les investisseurs en commettaient de lourdes avec la bulle Internet.
Si l'Histoire se répète, les leçons sont apparemment très vite oubliées, au détriment de la confiance des acteurs économiques et de l'attrait de la Bourse, laissée aux bons soins des magiciens de la finance.