Jeudi dernier, le titre du groupe Peugeot (PSA Peugeot Citroën pour être précis) n'a pas fait d'étincelles en Bourse malgré le relèvement de ses prévisions.
Une révision à la hausse des résultats, c'est suffisamment rare pour être souligné en cette période. Explication dans le communiqué du groupe : "La récente amélioration des marchés automobiles ainsi que le succès confirmé des lancements des nouveaux modèles Peugeot et Citroën se traduisent par un niveau de production et de ventes du Groupe nettement mieux orienté que prévu. Ainsi, la production du quatrième trimestre 2009 sera supérieure de 30% par rapport à celle du quatrième trimestre 2008 et de 17% par rapport à la production du troisième trimestre 2009. Ces évolutions amènent PSA Peugeot Citroën à réviser en nette hausse ses prévisions de résultats pour 2009 : - le résultat opérationnel courant pour le second semestre 2009 devrait être à l'équilibre ; - le cash-flow libre pour l'ensemble de l'année 2009 devrait être positif."
Derrière cette meilleure forme, la récente amélioration des marchés automobile, autrement dit l'effet "prime à la casse".
Au delà c'est donc le nouveau plan pour le Président du Directoire, Philippe Varin, six mois après son arrivée. Un "Plan de performance" de 3,3 milliards d'euros pour 2010 à 2012.
Pour permettre selon PSA de "rattraper son retard par rapport aux meilleurs concurrents en termes de rentabilité". L'amélioration de la performance viendra pour 55% des réductions de coûts, dixit PSA Peugeot Citroën.
Les investisseurs ont presque laissé de côté cette information, Peugeot trouvant dans la hausse des immatriculations une occasion finalement de rebondir en Bourse.
Un petit retour en arrière montre combien le groupe automobile français comme les aautres cteurs du secteur d'ailleurs sont en perpétuelles actions de réductions des coûts.
Le 4 septembre 2007, c'est Christian Streiff, le prédécesseur de Philippe Varin, qui décrivait le plan "Stratégie et Ambition pour 2010-2015" qu'il n'a jamais pu dérouler lors de son court mandat à la tête de PSA. Pour lui "2010 devait être une année avec 4 millions de véhicules, une marge opérationnelle entre 5,5 et 6%, et au delà PSA Peugeot Citroën devait être le constructeur automobile le plus compétitif en Europe avec une marge opérationnelle entre 6 et 7%".
La crise est passée par là, mais pas seulement, la Chine aussi à l'image de cette présentation du groupe lors de sa journée investisseurs du 12 novembre dernier.
Finalement, quand on regarde de près ce graphique, tout est dit. La croissance du secteur automobile viendra de la Chine et plus modestement de l'Inde, mais pas de l'Europe, là ou le Français est encore le plus présent.
Au delà des ambitions affichées, d'un dirigeant à l'autre, c'est une véritable Révolution que doit accomplir PSA Peugeot Citroën l'européen. Il faudra les équipes, les moyens et la réussite produits pour que le groupe puisse tirer les fruits d'un déplacement de son centre de gravité vers l'Asie.
Rien ne dit qu'il puisse y arriver, c'est pourtant une question vitale, même si les conséquences industrielles peuvent être importantes. Les Cassandre disent qu'après l'industrie textile et sidérurgique, l'automobile sera le troisième secteur européen qui ne pourra tenir en Europe de l'Ouest dans la mondialisation en cours.
Une révision à la hausse des résultats, c'est suffisamment rare pour être souligné en cette période. Explication dans le communiqué du groupe : "La récente amélioration des marchés automobiles ainsi que le succès confirmé des lancements des nouveaux modèles Peugeot et Citroën se traduisent par un niveau de production et de ventes du Groupe nettement mieux orienté que prévu. Ainsi, la production du quatrième trimestre 2009 sera supérieure de 30% par rapport à celle du quatrième trimestre 2008 et de 17% par rapport à la production du troisième trimestre 2009. Ces évolutions amènent PSA Peugeot Citroën à réviser en nette hausse ses prévisions de résultats pour 2009 : - le résultat opérationnel courant pour le second semestre 2009 devrait être à l'équilibre ; - le cash-flow libre pour l'ensemble de l'année 2009 devrait être positif."
Derrière cette meilleure forme, la récente amélioration des marchés automobile, autrement dit l'effet "prime à la casse".
Au delà c'est donc le nouveau plan pour le Président du Directoire, Philippe Varin, six mois après son arrivée. Un "Plan de performance" de 3,3 milliards d'euros pour 2010 à 2012.
Pour permettre selon PSA de "rattraper son retard par rapport aux meilleurs concurrents en termes de rentabilité". L'amélioration de la performance viendra pour 55% des réductions de coûts, dixit PSA Peugeot Citroën.
Les investisseurs ont presque laissé de côté cette information, Peugeot trouvant dans la hausse des immatriculations une occasion finalement de rebondir en Bourse.
Un petit retour en arrière montre combien le groupe automobile français comme les aautres cteurs du secteur d'ailleurs sont en perpétuelles actions de réductions des coûts.
Le 4 septembre 2007, c'est Christian Streiff, le prédécesseur de Philippe Varin, qui décrivait le plan "Stratégie et Ambition pour 2010-2015" qu'il n'a jamais pu dérouler lors de son court mandat à la tête de PSA. Pour lui "2010 devait être une année avec 4 millions de véhicules, une marge opérationnelle entre 5,5 et 6%, et au delà PSA Peugeot Citroën devait être le constructeur automobile le plus compétitif en Europe avec une marge opérationnelle entre 6 et 7%".
La crise est passée par là, mais pas seulement, la Chine aussi à l'image de cette présentation du groupe lors de sa journée investisseurs du 12 novembre dernier.
Finalement, quand on regarde de près ce graphique, tout est dit. La croissance du secteur automobile viendra de la Chine et plus modestement de l'Inde, mais pas de l'Europe, là ou le Français est encore le plus présent.
Au delà des ambitions affichées, d'un dirigeant à l'autre, c'est une véritable Révolution que doit accomplir PSA Peugeot Citroën l'européen. Il faudra les équipes, les moyens et la réussite produits pour que le groupe puisse tirer les fruits d'un déplacement de son centre de gravité vers l'Asie.
Rien ne dit qu'il puisse y arriver, c'est pourtant une question vitale, même si les conséquences industrielles peuvent être importantes. Les Cassandre disent qu'après l'industrie textile et sidérurgique, l'automobile sera le troisième secteur européen qui ne pourra tenir en Europe de l'Ouest dans la mondialisation en cours.
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