Il m'a été donné de répondre à l'invitation d'Iscriba, société éditrice de solutions de facturations en ligne, pour présenter la Web Tv www.labourseetlavie.com que j'anime.
Merci donc à l'équipe d'Iscriba pour cette opportunité.
L'année 2012 sera celle du faire savoir pour le media www.labourseetlavie.com, qui a passé en janvier 2012, le cap des 1000 vidéos, et nous parlons de cette aventure d'un nouveau pure player dans les medias en ligne, grâce à cette interview.
Didier Testot bonjour, lorsqu’on voit votre parcours, comme journaliste financier, pour des journaux nationaux, et ensuite pour des chaînes spécialisées en tant qu’éditeur, on comprend vite pourquoi votre site Labourseetlavie.com est la fusion de toutes ces expériences. Qu’est ce qui en 2009 vous a décidé à franchir le pas et devenir entrepreneur, qui plus est sur la toile ?
Et bien, c’est vrai que c’est un long cheminement. En réalité, du temps de la bulle Internet, en 1999, je m'étais déjà intéressé à ce nom, cette marque, Labourseetlavie.com. En tant que journaliste, j'ai toujours été passionné par Internet, et je pensais, étant chez Bloomberg Télévision et avec mes précédentes expériences dans la presse écrite, que le Web avait de l’avenir et que c’était là que ça allait se passer. J'ai capitalisé ces connaissances et mon intérêt pour ce média et j’ai ainsi créé ce site avec toute cette expérience. Les internautes pouvaient ainsi avoir accès à des informations, des vidéos, un média que nous n'avions pas à notre disposition à l'époque et qui leur permettait ainsi de mieux appréhender les rouages de la bourse.
Parlez nous un peu de votre site, 1er site Internet de vidéo sur la bourse…
Il a été créé en janvier 2009. Mais j’avais déjà commencé en 2008 à mettre des vidéos. Ce sont des vidéos "collector" qu'on peut facilement retrouver sur Dailymotion ou Youtube. Il y avait peu de gens qui s’intéressait à l’économie mais à l’époque déjà, compte tenu de la crise, chez Lehman Brothers notamment, les gens sont allés chercher ce contenu sur Internet et l’on trouvé sur ces sites de partage de vidéos. Cela m'a conforté dans l'idée que les gens s’intéressaient à ce contenu qui pouvait paraître un peu difficile. L'intérêt pour la bourse ou les entreprises pouvait paraître moindre mais en réalité, il y avait un besoin de compréhension de l’économie et de son fonctionnement. Toutes les vidéos qu’on a pu faire, à la fois de gens qui s’intéressent à la bourse et qui nous parlent des marchés, d'économistes, mais aussi beaucoup de dirigeants d’entreprises leurs ont permis de nous expliquer comment évolue notre monde, notre environnement à nous, citoyens. Je trouvais donc que c’était pertinent de les interviewer, de leur faire parler de leur stratégie, et quelque part c’était un moyen de nous permettre de mieux comprendre cette économie qui évolue si vite.
Avec une expérience comme la votre et à la vue des résultats, on a pas vraiment de doute sur vos qualités d’entrepreneur, mais cela à t’il été si simple ?
Ce n’est jamais simple, comme tout entrepreneur, et j'en ai interviewé beaucoup dans ma carrière de journaliste, c’est compliqué, créer son entreprise en France, la développer, la pérenniser. Je compatie avec eux et les admire beaucoup. Je n'ai pas choisi la facilité en prenant un nouveau média comme point de départ car vous savez un peu dans quel état sont les médias, beaucoup sont en perte, certains ont disparu. Cette année en 2012, on a eu la disparition de la Tribune papier. C’est vrai aussi que moi je suis un pure-player Web, et ça a aussi des contraintes : trouver des financements, trouver des partenariats, c'est quelque chose qui est compliqué pour tous les entrepreneurs. Par contre, je trouve que la technologie, à l'inverse, est un fort soutien au développement. On a tous aujourd'hui, des smartphones, des tablettes, et on va consulter des vidéos un peu partout, plus forcément chez soi tout seul. Il y a même les TV connectées qui vont apparaître de plus en plus. Donc finalement, cet environnement technologique permet aujourd’hui à ce contenu, qui est différent des autres médias, d’être diffusé sur de plus en plus de canaux.
Justement vous me parlez des smartphones, c’est un peu ce qui vous permet de rester au top sur Internet, le lien avec les réseaux sociaux en permanence, sur votre site par exemple…
C’est vrai que c'est une véritable chance mais il faut aussi resté pragmatique. Il faut aller regarder ce qui ce passe sur les différents réseaux sociaux en permanence. Sur Twitter, la Bourse et la Vie fonctionne très bien par exemple. Je trouve que le plus intéressant avec ces nouveaux outils, c’est que finalement on partage avec le monde entier. Moi j’ai beaucoup de gens qui me suivent aux Etats-Unis, aussi au Maroc, en Tunisie, des jeunes étudiants en finance et ca je ne l’imaginais pas au tout début de la création de LaBourseEtLaVie.com mais c’est là aussi l’avantage du .com et de tous ces réseaux sociaux. Finalement le monde peut se connecter. J’avais envoyé un Tweet, il y a quelques temps, en disant : « en ce moment quelqu’un à Singapour et quelqu’un à Chicago regardent les vidéos LaBourseEtLaVie.com » et je trouvais que c’était extraordinaire d’avoir réalisé ça, modestement, je trouvais que c’était intéressant sur le fond, ca veut dire qu’on peut intéresser des gens dans le monde entier.
Oui c’est la puissance d’Internet finalement. Vidéo, pédagogie, analyse, humour, c’est votre recette pour intéresser les Français à l’économie en ces temps difficiles ?
Oui vous parliez de mon expérience professionnelle. Quand j’ai commencé sur la Bourse, je ne connaissais rien à la Bourse, je suis arrivé au Figaro et on m’a dit : « voilà, il y a un boulot au service Bourse, à mi temps » et j’ai dit « et bien je n’y connais rien, j’ai fait du droit, j’ai une maitrise de science politique, la bourse je ne connais pas » et la personne qui m’a embauché, ca serait plus difficile aujourd’hui, m’a dit : « Didier, vous apprendrez sur le tas ». C’est ce que j’ai fait et je dit en rigolant « ça fait 22 ans que ca dure ». Mais aujourd’hui les internautes ont cet avantage, que je n’avais pas à l’époque, ils ont tout ces outils, toute cette technologie, et aujourd’hui il n’y a qu’à cliquer, et aller voir. Donc un étudiant, par exemple, qui s’intéresse à l’économie, quelqu’un qui ne comprend pas bien ce qui se passe, qui veut s’intéresser à ce secteur, il vient sur le site, il regarde les interviews de dirigeants d’entreprise, après il va apprendre, il y a peut etre beaucoup de choses qu’il ne connaît pas, mais moi aussi je ne connaissais pas grand chose au début. Et puis en se formant, en écoutant de plus en plus ces entreprises, il va comprendre comment évolue effectivement ce monde et peut être qu’il sera plus informé et je trouve que dans le contexte actuel de crise économique, de crise financière, c’est important, de comprendre quant on parle de dette. Il faut aussi voir ce que disent les chefs d’entreprises, où ils se développent, ca peut donner des idées d’emplois. Et sur le site, ce qui est intéressant aujourd’hui, c’est qu’on a aussi bien des gens qui cherchent du travail, qui viennent sur le site voir ces différentes entreprises, des retraités qui peuvent peut être investir en disant tiens cette société là, ce dirigeant là m’intéresse, des conseiller de gestion en patrimoine qui vont regarder aussi ces vidéos, ou des conseillers de gestion en fortune et des cadres. Donc on arrive à regrouper finalement toute ces personnalités sur ce site, qui eux trouvent ce contenu pertinent et donc vont le voir toutes les semaines.
Pour parler d’iScriba, parlez nous un peu de notre expérience, et si vous aviez des choses à rajouter, quelles seraient elles ?
J'ai trouvé iScriba justement parce que je m’intéresse à Internet. En surfant je suis tombé sur ce site et en tant que petite entreprise j’avais besoin d’éditer des factures. J’ai trouvé l’interface facile d’utilisation, ce qui m’a facilité le travail dans un premier temps, et je m’y suis habitué. Et puis, et bien je dirais comme souvent sur Internet quand on voit une application intéressante, elle évolue, donc on suit ces développements. Les évolutions que ma petite entreprise aimerait, et bien finalement c’est, une fois qu’on a fait ses factures, savoir un petit peu, la répartition de ses factures, avoir une idée tous les mois, peut être par des histogrammes. Se dire, tiens j’ai facturer tel entreprise, j’ai facturer tel autre, sur le mois de janvier je suis à niveau là. Donc finalement puisqu’on édite ses factures à partir d’iScriba, aider la petite entreprise à y voir plus clair dans ses démarches commerciales. Peut être finalement dire tiens y a pas eu beaucoup de chiffre d’affaire au mois de janvier il va falloir se remuer et donc peut être faire des relances commerciales, peut être taper encore plus fort sur le plan commercial. C’est vrai que si on avait des histogrammes qui nous arrivaient, peut être par email, par sms, d’avoir finalement une vision plus précise de sa trésorerie derrière ca permettrai d’avancer. Donc je pense qu’il y a beaucoup de potentiel, beaucoup de choses à faire pour aider les entreprises.
Merci pour cette idée Didier Testot et merci pour cette interview !
Merci à vous !
Interview réalisée par Matthieu Fauveau d'Iscriba : www.iscriba.com/
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