Nous y sommes, ce lundi 8 août 2011, les investisseurs asiatiques d'abord, puis européens ensuite, américains pour terminer nous diront ce qu'ils pensent de la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis de AAA à AA+ avec une perspective négative. Certes les Bourses de Tel Aviv en Israël et de Ryad en Arabie Saoudite ont déjà donné le ton, mais cela ne veut pas dire que les grandes places feront la même chose. Les investisseurs attendent aussi de la BCE qu'elle rassure les marchés cette fois-ci, notamment en rachetant des obligations italiennes.
Bref, une nouvelle partie de chaud et de froid est en route, car personne ne sait vraiment comment arrêter cette spirale de la peur et "d'éxubérance irrationnelle" des investisseurs.
Black Monday ou pas, la période actuelle fait partie des moments forts des marchés financiers qui dans ce cas ne sont fait que par ceux qui "osent" prendre des risques. Beaucoup d'investisseurs attendent d'y voir clair avant de se jeter dans la houle.
Vendre à tout va, ne rien faire, tous ne font pas la même chose bien entendu, certains y sont obligés par les mouvements violents et par l'attitude de leurs clients qui les obligent à vendre, accentuant le mouvement en cours... La plupart attendent que l'orage passe.
Il seront là lundi pour décider de notre avenir... |
L'été aura été meurtrier pas seulement du point de vue de la performance, mais peut-être et surtout par la prise de conscience d'une illusion, trois ans pratiquement après la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers : pas vraiment de reprise, pas d'argent ou peu d'argent investi dans l'économie, de l'argent (pas cher) qui tourne, tourne, sur des actifs qui conduisent (matières agricoles, matières premières..) à une inflation pour les consommateurs (cf dernièrement en Israël, les manifestants disent qu'ils n'y arrivent plus que la vie est trop chère, comme pour le printemps arabe)...Un moteur sous perfusion, gorgé d'huile, n'est pas efficace pour redémarrer.
Contrairement aux affirmations des banquiers centraux qui continuent de donner de l'argent sans contrôle, il faut trouver, est-ce encore possible ?, de l'efficacité dans la sortie de crise, même si cela doit prendre du temps, il n'est pas possible de recommencer les erreurs du passé.
Reprendre son destin en main, ce que font les politiques en général, mais aujourd'hui, les politiques constatent les dégâts de leurs errements passés, trop de complaisance à l'égard de la pure spéculation, au détriment de l'investissement productif. Cette complaisance, moins forte en Europe qu'aux Etats-Unis a mis le Monde à genou.
il est pathétique de voir la Chine pays capitaliste et communiste donner des leçons aux Etats-Unis.
Faute d'avoir fait le bon diagnostic à temps, la course contre la montre n'en est que plus désespérante. Espérons que les bonnes solutions seront enfin trouvées.
Une coccinelle s'envole, d'où ce voeu.
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