Et voilà via Twitter ou ailleurs vous êtes arrivés sur cette page, en vous disant, comment François Hollande, le Président de la République a pu trouver une solution pour la France, afin que celle-ci redonne espoir à ses habitants. Et ce contrairement aux habitudes bien ancrées de la Vème République, on pas en ajoutant une taxe aux taxes, mais en réduisant les dépenses publiques, sujet tabou depuis 40 ans. A chaque fois, soit les politiques n'ont pas osé, soit avec des solutions purement comptables, elles n'ont eu aucun effet.
Cette fois donc réduire la dépense publique semble en route, et chercher tout ce qui aujourd'hui dans le Budget de l'Etat ne sert pas les Français, est improductif, changer les mentalités, se dire que la France doit changer de modèle et vite, sauf à continuer à compter ses chômeurs et ses pauvres, mettre la France en ordre de marche pour affronter ce 21ème Siècle, plus compliqué mais aussi plein d'opportunités. La France n'a pas de pétrole, elle a des idées. Mais elle ne peut plus les exprimer, enfermée dans ses dogmes de privilèges "intouchables".
Déjà en 1987, c'est l'avantage de ranger ses affaires, l'Expansion titrait sur "le Sursaut ou le déclin". Dans une période de cohabitation "Balladuro-Mitterrandienne", les élites parlait relance de l'investissement des entreprises.
Cela veut bien dire que l'on avance pas, parce que les politiques usent toujours des mêmes ficelles : reporter les réformes essentielles pour le pays, faire des réformettes (cf les retraites) et laisser au suivant le soin de s'en occuper, ce qui le conduit en arrivant, à surseoir à statuer comme diraient les juristes, s'il le peut encore une fois.
En attendant, le Monde a changé, et cette politique largement inspirée par de hauts fonctionnaires "irresponsables ", au sens où ils n'affrontent jamais le suffrage des citoyens, ni la réalité des entreprises pour beaucoup d'entre-eux, est à bout de souffle.
Mais aucun changement de méthode ne semble s'annoncer. Comités "Théodule", fonction publique territoriale pléthorique, Niches fiscales....tout le monde connaît, pas besoin de faire un dessin !
Le "bateau ivre" de Bercy ne veut pas perdre ses privilèges, et préfère conseiller aux ministres qui se succèdent de ne pas faire de réformes, car cela pourrait empêcher leur réélection.
A force de ne rien faire, sauf à pénaliser ceux qui travaillent encore, ceux qui prennent des risques, ceux qui font des paris avec d'autres sur des créations d'entreprises, ceux qui veulent au sein de l'Education Nationale, faire évoluer les choses, tous ceux qui veulent faire bouger la France prennent des coups de "Taser" qui, avec une nouvelle loi, venant s'ajouter à l'ancienne, change des règles, arrive à une fiscalité confiscatoire, empêche l'investissement, avec des mesures non évaluées, et souvent de l'amateurisme....
Les initiatives existent, les idées pour redresser le pays, pour rendre nos entreprises plus compétitives, innover, faciliter l'accès au travail, il y a de la volonté, mais aucun relais au niveau de l'Etat, englué dans sa dette, qui est largement issue de tous les cadeaux qu'elle a octroyé à sa clientèle, depuis 40 ans.
Le fromage se réduit et la dette désormais entre les mains d'investisseurs étrangers, qui perdront patience et n'hésiteront pas à protéger leurs intérêts, le jour J.
Un Pdg m'avait dit un jour "Didier, cela ne changera pas" fataliste comme beaucoup, et c'est un peu l'ambiance du moment, le défi de trouver un homme ou une femme heureuse, qui malgré toutes les épreuves gardent l'espoir, a envie d'investir dans son pays. Ce n'est pas parce que nous sommes à Pâques que nous allons nous en remettre qu'à Dieu ?
Soyons courageux, donnons des perspectives pour avancer ensemble. Nous en avons besoin.
Et comme la figure de Franklin Roosevelt semble réapparaître dans cette crise, voici une citation qui lui est attribuée : « Il est dur d'échouer ; mais il est pire de n'avoir jamais tenté de réussir».
Comme un entrepreneur, l'Etat doit oser changer de stratégie, car il fait fausse route depuis 40 ans. Depuis le début de la crise, je ne vois que des entreprises et des dirigeants qui ont du s'adapter, et pour certains, revoir leurs modèles de développement, aucun n'a échappé à une révision de sa stratégie pour s'adapter à son nouvel environnement. L'Etat pas encore assez, loin de là, le temps presse !
Un malheureux poisson d'avril, je vous disais, oui malheureux...
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